Saviez-vous que vos désirs les plus secrets sont bien plus courants que vous ne l’imaginez ? Les fantasmes inavoués touchent près de 9 Français sur 10, selon une étude menée par l’Ifop pour Cam4 . Qu’il s’agisse de scénarios torrides au bureau, de jeux de pouvoir ou d’explorations hors normes, nos imaginations sexuelles débordent, souvent en silence. Mais pourquoi tant de monde garde-t-il ces envies pour soi ? Et surtout, quels sont les fantasmes les plus fréquents, mais les moins confessés ?
Qu’est-ce qu’un fantasme inavoué ?
Un fantasme inavoué est une pensée ou un scénario érotique que l’on garde secret, soit par peur du jugement social, soit parce qu’il transgresse des normes culturelles ou personnelles. Il ne s’agit pas forcément d’un désir à réaliser, mais plutôt d’un moyen d’excitation mentale puissant et intime. Ces imaginaires érotiques agissent comme un exutoire, un échappatoire psychologique ou même un catalyseur pour notre libido.
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Les fantasmes inavoués les plus courants
Parmi les fantasmes les plus fréquents mais rarement avoués, on retrouve :
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🔥 Les relations avec un ou une collègue de travail : plus de 50% des hommes et femmes ont déjà fantasmé sur un(e) collègue . Le bureau devient un lieu de tension érotique insoupçonnée.
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🧑🎓 Le rôle de domination/soumission : nombreux sont ceux qui rêvent d’inverser les rôles, de perdre ou de prendre le contrôle, souvent sans jamais oser en parler.
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💑 Les plans à trois, échangisme et voyeurisme : très présents dans les esprits, ces fantasmes dépassent rarement le stade du rêve… mais excitent profondément.
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🚷 Les tabous sociaux : fantasmer sur une personne mariée, une figure d’autorité ou même un(e) inconnu(e) croisé(e) dans les transports peut cristalliser une forte excitation érotique.
Tous ces scénarios partagent un point commun : ils brisent les règles établies et nous attirent précisément pour cette raison.
Pourquoi ces fantasmes restent-ils inavoués ?
Le poids du regard social, les normes morales inculquées dès l’enfance et la peur de paraître « anormal(e) » sont les principaux freins à la verbalisation de ces envies. Pourtant, de nombreux psychologues s’accordent à dire qu’avoir des fantasmes est sain et participe à une sexualité riche et équilibrée, à condition qu’ils ne deviennent pas une obsession ou ne viennent nuire à la relation avec soi ou avec l’autre.
Faut-il avouer ses fantasmes inavoués ?
Tout dépend du contexte ! Si le fantasme est partagé par votre partenaire ou qu’il relève simplement du jeu mental, vous pouvez l’évoquer dans un cadre de confiance intime. Beaucoup trouvent dans cette discussion un terrain fertile pour raviver le désir dans leur couple. En revanche, s’il s’agit d’un fantasme sensible ou potentiellement destructeur, mieux vaut l’apprivoiser personnellement ou consulter un(e) sexothérapeute si cela engendre de la souffrance.
En résumé
Vous n’êtes pas seul(e) à fantasmer… mais ce que vous en faites peut changer votre rapport à vous-même et à l’autre. 🎭
Envie de découvrir ce que vos fantasmes disent de vous ? N’ayez pas peur d’explorer — avec conscience et respect.
📚 Sources
Ifop – Cam4, Étude sur les fantasmes sexuels des Français, 2018.
Ifop – Le Journal du Net, Sondage sur l’attirance au travail, 2018.
Mensa et al., Archives of Sexual Behavior, « The Prevalence and Predictors of Sexual Fantasies », 2019.
Le Monde – Sexualité, Pourquoi fantasmer en secret est bon pour la santé, 2020.
